La filière du vin face au Covid-19

La filière du vin face au Covid-19

Le 11 mai dernier, au premier jour du déconfinement, le gouvernement a présenté son plan interministériel d’aide à la sortie de la crise du coronavirus. La filière du vin avait demandé 500 millions d’euros. Le gouvernement en octroi 240 millions. Pour les représentants c’est un bon début mais le compte n’y est pas, même si depuis l’exonération des charges sociales et patronales devrait également être ajoutée à ce dispositif. 

Pour rappel, la filière emploie environ 500 000 personnes en France (emplois directs et indirects) et produit 4,2 milliards de litre de vin par an ce qui place la France au second rang des producteurs de vin dans le monde en volume derrière l’Italie. 

La vraie problématique est liée à la nature même de la production du vin. Contrairement à une industrie « normale », les frais de production sont incompressibles. Une baisse des coûts de production n’est donc pas possible à moins d’arracher la vigne et la filière du vin ne peut s’adapter qu’à la marge.

Une fois épuisées les solutions d’urgence, comme la distillation de crise financée par les fonds publics, la seule et unique sortie de crise pour la filière sera le retour à une commercialisation acceptable de l’ensemble de sa production. La filière va donc devoir trouver seule les solutions face à ce véritable défi alors que les vins français sont toujours surtaxés à hauteur de 25 % aux USA (« taxe airbus »), que les marchés chinois et hong-kongais sont au point mort, que le Royaume-Uni n’en finit pas d’imaginer son Brexit idéal et que la plupart des restaurants sont fermés dans le monde pour les raisons évidentes que vous.

Alors, si vous ne savez pas quoi boire pour votre prochain apéritif virtuel, n’hésitez pas à soutenir un vigneron en allant chez votre caviste préféré ! 



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